L'histoire de mon Austin Seven

Je vais vous conter une petite histoire concernant son arrivée en France jusqu’à moi : une histoire de dingue…

« Tout a commencé le 6 mai 2006. Alors que mon meilleur pote Tony et mon oncle René sont déjà chacun propriétaires d’une Austin Seven, je reçois deux MMS sur mon téléphone portable. Ce sont deux photographies d’une Austin Seven qui dort bien sagement en Angleterre…et qui n’attend bien sûr que moi ! Les deux photos viennent d’être envoyées par mon père, qui se trouve à ce moment là avec mon oncle, et sont tirées d’une revue anglaise spécialisée dans les véhicules anciens.  A l’issue de cette réception, j’appelle mon père car je ne tiens déjà plus en place ! Mon père me passe alors mon oncle qui me fait comprendre que c’est LA voiture qu’il me faut : niveau rapport qualité/prix, il faut foncer. Le seul petit « hic » c’est qu’elle se trouve donc en Angleterre…mais au Nord, à Sunderland exactement, à 970 km d’Orléans ! Mais pour mon oncle ce n’est pas un problème, il est prêt à y aller dès mon feu vert.

Un mois plus tard, direction l’Angleterre pour aller chercher la « bête » mais sans moi malheureusement…boulot oblige. Nous sommes le 3 juin 2006 et alors que mon oncle est en train de rouler sur le territoire anglais, trajet aller, il est victime d’une panne mécanique…la tuile, en plus chez les « rosbeef ». Retour donc en France, plus tôt que prévu.

Le 24 juin 2006, re-direction l’Angleterre, toujours sans moi… Mais ce coup-ci, mon oncle revient bien avec l’Austin Seven ! Faut dire que le 3 juin 2006, mon oncle s’est déplacé avec son véhicule personnel qui est une RENAULT, marque fidèle à sa réputation…lol. Il a quand même pris une MERCEDES pour le second voyage !

Ce n’est que le 14 juillet 2006, que j’ai pu enfin découvrir l’Austin Seven…avec ses plaques d’immatriculation anglaises : DSJ 712. Au niveau de son historique, et d’après ce qu’a compris mon oncle de l’ancien propriétaire, c’est une ancienne voiture de course qui a été restaurée en 1998 et qui tournait encore en Angleterre avant que je l’achète. D’ailleurs, elle est montée avec pas mal de pièces mécaniques faites uniquement pour la course, et malgré son habitacle pour deux personnes, il n’y a qu’un seul siège…celui du conducteur.

Après quelques démarches administrative en France, l’Austin Seven à depuis mars 2007 sa propre immatriculation française. Je peux vous assurer que c’est un réel plaisir de la conduire et je ne regrette pas de l’avoir acquise (merci tonton !). Etant en Alsace et l’Austin Seven dans la région Orléanaise, je ne peux malheureusement  pas en profiter pleinement…mais bon quand je peux faire des sorties, je n’hésite pas !

Voilà son histoire, j’espère qu’elle n’aura pas été trop longue à lire. Des photographies suivront bien sûr sur les prochains messages. »